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le bufo alvarius produit un venin qui est utilisé pour la préparation du "bufo"

Bufo

Bufo ... bufo ... vous avez dit bufo ... Ce n'est pas le nom le plus connu surtout quand on le compare à l'ayahuasca, LSD, psilocybine et autres molécules. Et pourtant. Tout ceux qui l'ont pris qualifie l'expérience de plus beau moment de leur vie. Mais, attention, comme mentionné pour l'ayahuasca, les facteurs de réussite sont multiples, notamment le dosage qui doit se faire très précisément en regard de la neurotoxicité de ce produit naturel. 


En effet, cette molécule, 5Me0-DMT, cousine très proche du DMT donc, est naturellement fabriquée par un crapaud que l'on trouve dans le désert du Sonoran au Mexique et l'extrême sud de la Californie et du Colorado où il est maintenant très protégé. C'est pour le "bufo alvarius" (sa jolie dénomination latine), un moyen de défense produits pas ses glandes parotoïdes (derrière les ouies, à la base du cou).
La prise du bufo sous forme de vapeur (les cristaux sont chauffés dans une pipe) en faisant face au maitre de cérémonie ou facilitateur qui présente la pipe, demande l'expiration maximale des poumons avant de chauffer les cristaux et de permettre l'inhalation pendant les 30 secondes suivantes avec rétention d'une dizaine de secondes de la fumée et son expiration douce et lente.
Cela induit dans les 10-15 secondes un effet "total" : la conscience commence à se fragmenter, l'égo se disloque et s'atomiser en fine particules pour finalement se dissoudre totalement dans l'immense, l'incommensurable. L'expérience est unique car pour la plupart des utilisateurs, les états de connexion et fusion avec de tout autres niveaux de conscience sont nouveaux.

 

On peut parler d'illumination, de fusion avec le Tout, le Un, le grand architecte, Dieu, l'Amour universel, le Cosmos ... C'est ce premier souvenir qui reste ancré pour toujours pour tous ceux qui ont essayé : cette dissolution et fusion ultime. Chacun suit alors, au bout de ces 15 premières secondes des chemins très différents pour une durée de 20 minutes à 2 heures : 

  • une perte de conscience totale avec atonie (perte de tonicité des muscles donc allongement accompagné par les facilitateurs depuis la position en tailleur initiale 

  • plus rarement, une conscience qui se "rassemble" en 3-4 minutes pour vivre des événements marquants de sa vie ce qui donne lieu à des gestes, mouvements, tensions musculaires intenses ... dont le pratiquant n'a pas tout le temps souvenir à son "retour" à la normalité la plus courante.

Cette phase de retour est là aussi de deux natures :

  • un "réveil" soudain avec un regard émerveillé et plein d'amour pour le monde et ... ses habitants

  • un retour par un sas qui peut durer assez longtemps avec perception de l'environnement mais un état de conscience intermédiaire qui peut se remémorer certaines sensations, pensées, idées, états intérieurs, séquences, rencontres, énergies, lumières, vibrations, réponses, images, autres mondes ... la liste est très personnelle et spécifique à chacun

 

Une pensée vient à presque tous : "c'est donc cela". L'impression est forte, c'est même une certitude, d'avoir touché le coeur du réacteur et été dans l'âme de la matrice, d'être initié à des mystères dévoilés et connecté à tout, de voir la logique du monde et d'effacer son absurde, de mesurer la petitesse de ses tracas quotidiens et d'être en harmonie avec les règnes animal et végétal ...


On pourrait penser que cela s'efface ... mais non, le changement est très structurel et il y a un avant et après. Ce que l'on pourrait appeler une téléportation sur le chemin qu'il soit spirituel ou psychologique. 
Et on se rend alors compte que l'on vient de vivre la plus beau moment de sa vie.
Certains pourraient se dire qu'il y a un prix à payer, une phase down ... ben non. D'autres pourraient penser que c'est le début d'une addiction ... étonnement la réponse est là même : non. Deux raisons possibles à cela : d'une part la force et le côté absolu de l'expérience. Pour reprendre la réponse de Jung à la question qu'on lui posait à la fin de sa vie sur sa croyance en Dieu : "je ne crois pas, je sais". D'autre part le mode d'action qui est développé dans la partie "molécule" explique clairement l'action sur les récepteurs ​

5-HT2 and 5-HT1A de la sérotonine ... ce qui est différents d'autres substances que l'on peut qualifier de drogues ...  

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